La composition du nouveau gouvernement sera dévoilée, sauf changement de dernière minute, ce samedi.
Selon Les Échos qui vend la mèche dans sa livraison du jour, les passations de service auront lieu lundi prochain.
Pour rappel, le chef de l’État, Macky Sall, a dissous, mercredi dernier, le gouvernement qui l’accompagnait depuis sa réélection en 2019.
Une grande purge est annoncée et la perspective d’un gouvernement d’union nationale pourrait rebattre certaines cartes
Le chef de l’Etat Macky Sall a pris des décisions fortes, ce mercredi. Ce, en signant 4 décrets. En effet, en plus de dissoudre le gouvernement de la République, il a également mis fin aux fonctions de président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), occupé jusque-là par Aminata Touré, du ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Maxime Simon Ndiaye, du ministre, Secrétaire général du gouvernement, et de tous les ministres et secrétaires d’Etat.
Toutefois, d’après le communiqué signé par Abdou Latif Coulibaly, “en attendant la mise en place du nouveau gouvernement, les ministres et secrétaires d’Etat sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes”.
Dans le contexte de l’immigration clandestine, Le president de PASTEF a organisé une promenade de sensibilisation à Ouakam.
Regardez l’intégralité de sa sortie.
Nous ne renoncerons pas aux caricatures ». Cette déclaration du Président français Emmanuel Macron, mercredi 21 octobre, durant la cérémonie d’hommage à Samuel Paty, l’enseignant décapité pour avoir montré à ses élèves des dessins de Charlie Hebdo consacrés au prophète de l’islam, a suscité l’ire de la communauté musulmane du monde. Au Sénégal, l’on s’interroge sur le silence du Président Macky Sall qui ne s’est toujours pas prononcé pour dénoncer ces propos islamophobe de Macron.
L’extrémisme ou la violence ne peuvent être cautionnés. Mais les propos d’Emmanuel Macron ont choqué la communauté musulmane du monde. Du boycott des produits français aux manifestations de colère, les pays musulmans ont fait part de leur indignation suite aux « propos islamophobes » du président français.

Au Sénégal, le manque de réaction de Macky Sall, président du Sénégal, pays à majorité musulmane (soit 95%) est intrigant. Alors que la réaction d’une certaine classe politique ne s’est pas fait attendre (Ousmane Sonko, Moustapha Diakhaté…), l’ami de Macron s’est emmuré dans un silence assourdissant.
Pourtant le en janvier 2015, le président Macky Sall, avec 5 autres chefs d’Etat africains avait participé à la marche organisée en France pour protester contre l’attaque perpétrée contre le journal «Charlie Hebdo» qui avait heurté la foi de millions de croyants. « Je sui Charlie », avait revendiqué le Chef de l’Etat.